Sandrine Rousseau, la mégère « non » apprivoisée.
Fin août la député EELV de Paris a déclenché une belle polémique en
déclarant que « faire un barbecue était un symbole de virilité ». Il lui a
fallu creuser profond pour la trouver celle-là ! Pour un peu elle aurait
trouvé du pétrole. Le député communiste Fabien Roussel lui a aussitôt
répondu : « on mange de la viande en fonction de ce que l’on a dans son
porte-monnaie, pas dans son slip ou dans sa culotte ». Pour ma part je
serai plutôt tenté de demander à Sandrine Rousseau : « Est-ce que la
cuisson des nouilles relève du matriarcat ?
Il est vrai que F. Roussel s’est toujours fait un ardent défenseur du bien
vivre à la française : « un bon vin, une bonne viande, un bon fromage :
c’est la gastronomie française ». Notre Folcoche nationale l’avait
immédiatement retoqué : « le plat préféré des français, c’est le
couscous ».
Il y a quelques temps déjà, le député communiste n’y était pas allé avec
le dos de la cuillère, s’adressant à elle : « vous n’allez pas me parler du
sexe des escalopes quand même » et de renchérir, pince sans rire, en
l’invitant à venir partager « les barbecues à la Fête de l’Huma, les 9, 10,
et 11 septembre ».
Vérification faite, ces deux-là ne sont pas partis en vacances ensemble.
Que la gauche, qui a depuis longtemps abandonné les hauts fourneaux
s’intéresse aujourd’hui à nos gazinières, quoi de plus normal, mais il faut
croire qu’aujourd’hui l’assiette est devenue un sujet de conflit idéal pour
se bouffer entre amis.
On connaissait déjà la gauche caviar, désormais il y a la gauche œufs
de lump et il est de plus en plus difficile de s’y retrouver entre la gauche
« canal gastronomique » et la gauche « canal historique », c’est ce qui
s’appelle la cuisine politicienne.
Pour en revenir à la mère tape-dur, elle nous avait déjà posé la question
il y a quelques temps : « êtes-vous bifteck ou planète ? » Aux dernières
nouvelles il parait que les femmes mangeraient deux fois moins de
viande et de charcuterie que les hommes. De toute façon, nous allons
devoir bientôt diminuer de façon drastique notre consommation en raison
des cours de la viande et de l’augmentation des gaz à effet de serre liée
à la production de méthane des bovins. Les vaches émettraient en effet
autant de gaz en un an que quinze millions de voitures.
Depuis, Simone de Bavette a embrayé sur les piscines, la France étant
le pays qui en compte le plus en Europe. On peut la rassurer, du fait de
la sécheresse et de la pénurie d’eau annoncée pour les décennies à
venir il sera bientôt interdit de les remplir et il restera comme solution à
leurs propriétaires de les transformer en caves à vin ou en en abris anti
atomique. Voilà qui devrait ravir notre égérie pour la révolution verte.
Le philosophe Michel Onfray, s’est quant à lui fendu d’une déclaration à
propos de notre croqueuse d’hommes nationale « ce sont des pensées
qu’on on a 13 ans, lorsqu’on s’oppose à papa, maman ». Serait-elle
retombée en enfance à l’insu de notre plein gré ?
Une chose est sûre Sandrine Rousseau à l’art de faire le buzz dans les
médias et sur les réseaux sociaux, comme elle l’avait fait précédemment
en appelant à une … « augmentation du prix de l’essence », il est vrai
que lorsqu’on gagne 6000 euros mensuels les fins de mois sont moins
difficiles.
Au fait, rappelez-moi quelle était sa profession avant d’entrer en
politique, comme d’autres rentrent dans les ordres ? Vice-présidente de
l’université de Lille …qui figure dans le classement mondial des
universités de Shanghai, entre la 301 et la 400ème place. Allez savoir
pourquoi.
