Par le petit bout de ma lorgnette, Ep 14 : Coupe du monde de foot

Par le petit bout de ma lorgnette - Chronique de Jean-Yves Duval
Par le petit bout de ma lorgnette - Chronique de Jean-Yves Duval

Coupe du monde de foot au Qatar : forniquer sans se faire niquer !

Du 21 novembre au 18 décembre prochain va se tenir au Qatar la
Coupe du monde de football 2022, un pays qui a accueilli par le passé les Jeux
asiatiques en 2006, le Championnat du monde de handball en 2015, et
les Mondiaux d’athlétisme en 2017 et en 2018.
Jusque-là, à la faveur de ces grandes compétitions internationales, on
avait assisté à un certain relâchement des mœurs, l’alcool était accepté
dans les hôtels 5 étoiles ainsi que les bikinis sur les plages de ces
mêmes hôtels. La règle qui prévalait était d’être riche et non
homosexuel. Les cheiks en blanc sont très appréciés au pays de l’or
noir.
Et puis patatras, voici qu’on apprend que lors de la Coupe du monde
2022 les relations sexuelles pour les personnes non mariées seront
interdites …au motif qu’il s’agit d’une insulte à la péninsule arabique.
Les touristes se rassureront en se disant que les coups d’un soir avec
une prostituée seront admis !
Les fans de foot qui ont fait le déplacement au Brésil lors de la coupe du
Monde de 2014 se souviennent que les péripatéticiennes de Belo
Horizonte avaient eu droit à des cours d’anglais gratuits pour faciliter leur
petit commerce avec les touristes anglo-saxons. Des cours de langue …
il fallait oser !
Mais là, nada, pas de queutards au Qatar ! (Un excellent titre de film
pour le prochain OSS 117 avec Jean Dujardin dans le rôle principal)
Sinon gare, il en coûtera aux contrevenants 7 ans de prison !
Force est de reconnaître que cette rigueur morale et judiciaire ne s’est
pas appliquée au code du travail qatari qui a négligé royalement les
quelques 6 500 morts recensés sur les différents chantiers de la
compétition …
Boycotter la coupe du monde au Qatar, oui, mais pourquoi ? En guise de
révolte à ces mesures d’austérité coïtale, ou en signe de solidarité aux
nombreux travailleurs immigrés qu’on aurait aussi bien pu couler
directement dans le béton ?
Et d’ailleurs, qui pensera à eux au moment du coup d’envoi ?

westnews.fr

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