Selon le professeur Poutinovich l’épidémie « d’oligarchie » serait
enrayée.
(Par notre envoyé spécial à Moscou Jean-Yves Duval)
Depuis quelques temps une étrange maladie frappe une catégorie
particulière de Russes, plutôt aisée, au point que le monde scientifique
incrédule parle déjà d’une nouvelle pandémie. Celle-ci est très différente
de la Covid 19 car contrairement au virus chinois, dont le pangolin et la
chauve-souris sont les vecteurs, ici on ne relève aucune origine animale
ou bactérienne.
West-News a voulu comprendre et à enquêté.
Tout a commencé après la mort mystérieuse de six éminents patrons
russes (Novateck, numéro 2 du gaz russe, Medstorm spécialisé dans
l’équipement médical, Gazprom géant du pétrole et du gaz,
Gazprombank, banque éponyme, etc.). En raison de leur âge, les
spécialistes de l’Académie des sciences russes ont tout de suite écarté
la possibilité de la mort subite du nourrisson. On a aussi éliminé
l’hypothèse d’une indigestion alimentaire quand bien même le maître du
kremlin les soupçonnait de s’être gavés d’huitres et de foie gras dans les
pays occidentaux. Après vérification on a découvert que certaines
victimes et leurs familles s’étaient pendues à Saint-Pétersbourg et à
Londres, tandis que d’autres, résidant en Espagne, s’étaient lardées de
coups de couteau.
C’était à ce point étrange que même le journal russe Novaya Gazeta, en
perdait son cyrillique.
Le suicide, si suicide il y avait – c’était du moins la version officielle des
sommités médicales du Kremlin – étant par définition un acte individuel,
on ne s’explique pas cette soudaine contagiosité.
Contrairement à d’autres médias internationaux nous avons eu le
privilège de rencontrer le grand spécialiste en neurologie, le célèbre
Diafoirus russe, le professeur Vladimirovitch Poutinovitch. Celui-ci reçoit
très rarement et ne consent à s’adresser à son visiteur qu’à six mètres
de distance tellement il est soucieux de sa santé. Il nous a affirmé que
cette infection était due à ce qu’il a nommé « l’oligarchie » un virus dont
les origines remonteraient aux années 1990 à Saint-Pétersbourg. Dans
son laboratoire de la Loubianka à Moscou, anciennement siège du KGB,
il a tenu à nous préciser que ce virus était sur le point d’être éradiqué,
grâce à l’efficacité de ses services.
Voilà qui rassure l’opinion mondiale qui voyait dans la disparition de ces
grands féodaux du maître du Kremlin une action chirurgicale des
personnels du FSB, qui, comme chacun le sait, n’emploie pas que des
ballerines du Bolchoï.
Le monde peut dormir tranquille, tout danger de contamination et de
nouvelle mise à l’isolement est définitivement écarté.