En 2035, les constructeurs ne pourront plus commercialiser de véhicules neufs à moteurs thermiques. La solution privilégiée est donc la voiture électrique, mais l’électrique est-il, LA ! solution ?
Lors du dernier salon de l’auto à Paris, Emmanuel Macron a rappelé l’objectif de produire « deux millions de véhicules électriques en France en 2030 ».
Pourtant, d’un point de vue environnemental, la voiture électrique n’est pas si … propre qu’elle en a l’air. Avant même d’avoir roulé, le petit bolide électrique émettrait au moment de sa production deux fois plus de gaz à effet de serre qu’un véhicule thermique.
Pourtant, d’un point de vue environnemental, la voiture électrique n’est pas si … propre qu’elle en a l’air. Avant même d’avoir roulé, le petit bolide électrique émettrait au moment de sa production deux fois plus de gaz à effet de serre qu’un véhicule thermique.
Prenons l’exemple de la Renault Zoé, la production de sa batterie demande pas moins de 7 kilos de lithium, 11 kilos de manganèse,
11 kilos de cobalt, cobalt produit majoritairement au Congo, et 34 kilos de nickel. Soit un total d’environ 63 kilos demétaux rares, matières premières qui se trouvent en quantité limitée et qu’il faut faire venir de très loin par bateau et camions. Le circuit de câblage d’un véhicule électrique nécessite une quantité de cuivre bien plus importante qu’un véhicule thermique. »Au rythme actuel d’extraction, dans vingt ans, nous aurons consommé presque tout le stock de cuivre disponible sur Terre. » souligne Marco Daturi, chercheur au laboratoire catalyse et spectrochimie de l’université de Caen.Malgré des prix de l’électricité qui vont exploser dans les années à venir la fermeture programmé de centrale nucléaire au profit de l’éolien
et du solaire, que chaque hiver, nous sommes sous la menace de pénurie d’électricité dès le moindre coup de froid, que se passera-t-il quand, trente millions de véhicules seront mises à recharger au moment même où des millions de foyers allumeront leur chauffage et appareils électroménagers ?
11 kilos de cobalt, cobalt produit majoritairement au Congo, et 34 kilos de nickel. Soit un total d’environ 63 kilos demétaux rares, matières premières qui se trouvent en quantité limitée et qu’il faut faire venir de très loin par bateau et camions. Le circuit de câblage d’un véhicule électrique nécessite une quantité de cuivre bien plus importante qu’un véhicule thermique. »Au rythme actuel d’extraction, dans vingt ans, nous aurons consommé presque tout le stock de cuivre disponible sur Terre. » souligne Marco Daturi, chercheur au laboratoire catalyse et spectrochimie de l’université de Caen.Malgré des prix de l’électricité qui vont exploser dans les années à venir la fermeture programmé de centrale nucléaire au profit de l’éolien
et du solaire, que chaque hiver, nous sommes sous la menace de pénurie d’électricité dès le moindre coup de froid, que se passera-t-il quand, trente millions de véhicules seront mises à recharger au moment même où des millions de foyers allumeront leur chauffage et appareils électroménagers ?
Sachez enfin que pour produire 1 tonne de lithium, il faut en moyenne 1 million de litres d’eau et environ la consommation de 500 personnes, sur un an pour construire 1 batterie.
Alors quand la France prévoit à l’horizon 2027 d’extraire plus de 30 000 tonnes de lithium dans le massif central, il y a de quoi se poser des questions, à l’heure des sécheresses à répétition et autres restrictions d’eau.