Depuis toujours, il s’est habitué à le préciser : « Boeuf oui, comme l’animal ». Ce clin d’oeil est le titre qui ouvre aujourd’hui le nouvel album de l’auteur-compositeur landais.
Quatre disques en bientôt 15 ans : Fabien Boeuf prend son temps. Il lui faut vivre pour écrire, il lui faut travailler physiquement pour avoir des envies de chanson, il lui faut écouter les oiseaux le matin en se réveillant pour composer.
Pendant cinq mois de l’année, Fabien Boeuf est ramoneur.
« Cinq mois où j’utilise beaucoup plus mon corps que ma tête, mais pendant lesquels j’ai le plus d’idées de chanson », dit-il.
Le reste de l’année, Fabien Boeuf est vidéaste, musicien, auteur.
« Comme l’animal ». Au-delà de la pirouette, un album aussi sensible qu’humaniste, empreint du recul par celui qui n’a d’autres ambitions que d’être en accord. Entre les mots, entre les cordes.