A l’approche des fêtes, faut-il s’inquiéter des objets connectés ?

 

De la peluche de votre enfant aux montres en passant par l’électroménager.
Bref, big brother se cache partout dans votre maison connectée…

Les spécialistes en cybersécurité s’accordent à dire qu’un hacker peut s’infiltrer dans un objet connecté en moins de trois minutes, Contrairement à un ordinateur par exemple.

Les objets connectés ne sont pas forcément protégés par des mots de passe cryptés.
Les “firmwares” ne sont pas mis à jour régulièrement, ce qui permet aux hackers d’en prendre éventuellement le contrôle.
Si cette manipulation n’a que peu d’incidence sur certains objets, elle pourrait avoir des conséquences plus directes sur d’autres.

Un cambrioleur pourrait par exemple, pourrait vérifier grâce à des caméras de surveillance connectées piratées qu’il n’y a personne dans le logement qu’il compte voler, ou encore Amazon, qui assume le fait d’enregistrer des conversations privées, par le biais de son enceinte connecté Alexa, sous prétexte d’améliorer le service.

Votre téléphone portable est aussi un vecteur important de collecte d’informations personnelles, sur vos centre d’intérêt ou de loisirs, via les applications installées

Rassurez-vous quelques parades renforcent la sécurité de votre objet.
Comme, mettre un mot de passe complexe à son ordinateur et son téléphone, effacer ses données personnelles d’un site internet quand on ne l’utilise plus,
préférez les pseudonymes et âges factices lorsque vous mettez en service votre objet connecté, plutôt que votre véritable identité.

Il est également recommandé de faire régulièrement des mises à jour du “firmware” de son objet connecté.
Cela est parfois fastidieux, mais c’est en général un bon moyen de le prémunir contre les failles de sécurité

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