On parle de lui dans ouest France.
De John Maine, 
 « Une voix captivante » « Ses reprises des Pink Floyd, un voyage agréable dans mes souvenirs », le chanteur à la guitare qui a quitté son Irlande natale, il y a un an, pour s’installer au Mans.
« Ses propres compositions sont envoûtantes. Dans cette langue de Shakespeare qu’il teinte de son accent irlandais, il nous régale les oreilles. »

John Maine, de son vrai nom John Higgings.
Mais qui font plaisir au gars de Galway et de la région du Connemara.

 À l’un de ses doigts, une améthyste montée sur une bague en argent sculpté,
qu’il porte pour son « bien-être ». Son grigri. Son français est encore balbutiant.
C’est sa compagne mancelle, Marie Blin, rencontrée de l’autre côté de l’Atlantique,
au hasard d’un été, qui traduit ses propos.
Pour lui, elle a démissionné de son métier d’éducatrice spécialisée. Marie joue les managers, cherche des dates, des lieux, des scènes.

Clapton, Peter Green
Lors de ses concerts hebdomadaires à la guinguette, au Zoo, à L’Éléphant-pub, au Mulligan, à L’Épicerie sur le zinc, ce gaillard aux cheveux mi-longs, enchante, au fil des mois, le public des pubs manceaux.

« J’ai une good connexion avec les Manceaux et le public français. Je le sens.
Le public apprécie mes reprises et il est sensible et curieux de mes créations », confie le baroudeur qui avoue ses 43 ans du bout des lèvres.

Angleterre, Malte, Les Canaries… Il aime gratter ses cordes sur ces terres entourées d’eau, miroir agréable de son île natale. Depuis sept ans, il a choisi de ne vivre que de la musique. Fini les petits boulots. Bienvenus les cachets et la générosité des concerts au chapeau.
Une aventure, un risque, une passion.

Clapton, Peter Green, Walter Trout et d’autres colorent les musiques de John Maine.
À la guitare acoustique ou électrique, imprégné des souvenirs de son père bluesman, John reprend des standards anglo-saxons, aux influences pop-rock-folk.
Jeans noir, tee-shirt échancré, il berce aussi les gars et les filles venus l’entendre, de fluides et romantiques balades irlandaises. À ses heures, il écrit aussi paroles et musiques.
Ses chansons parlent d’amour, et plus particulièrement du couple.
« Un thème qui résonne en chacun d’entre nous. » Et qu’il est parti partagé avec les vacanciers de la côte Atlantique durant quelques semaines.
A découvrir au lapin blanc un bel été à tous.

Et début septembre, l’Irlandais sort son premier album (EP) cinq titres, autoproduit.